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Le développement actuel des  sites d’information collaborative,  invite à réfléchir au rapport qu’entretiennent  les jeunes de la Génération Y (15-30 ans) à l’information et aux technologies .  Cette relation me semble originale à plusieurs titres.

Mondes virtuels ?

Premièrement, les jeunes ont une conception inversée de la notion de virtuel.

Ceci s’explique par le fait qu’une part importante d’entre eux a grandi dans un environnement où la technologie à toujours été présente. Les consoles, ordinateurs et autres objets réputés  « technologiques » ont souvent fait partie du quotidien. La conséquence est logique : pour la génération Y, la technologie fait partie intégrante du « moi » et les objets dits « technologiques » s’apparentent à une forme de « moi étendu ».  L’usage des technologies est instinctif et s’apparente à la respiration : une action réalisée en continu à laquelle on ne réfléchit pas.

Partant de cette constat, la notion de virtualité revêt une signification exactement inverse pour cette génération. Le « monde virtuel » est celui dans lequel on ne peut accéder aux moteurs de recherche, aux emails et autres messageries instantannées. Celui où il est impossible de chercher une définition sur Wikipedia, de repérer un itinéraire, de jouer en ligne, de télécharger, etc.

Je partage donc je suis

La seconde différence concerne l‘accès à l’information et la valorisation des sachants.

La conception traditionnelle valorise le sachant comme celui qui détient un savoir à l’exclusion des autres. Cette conception se retrouve dans les entreprises où le manager est celui qui bénéficie d’un accès privilégié à l’information par rapport aux autres salariés. Cette asymétrie informationnelle est d’ailleurs un des fondements classique de la légitimité des managers.
De leur côté, les nouvelles générations valorisent plus la notion de partage et de diffusion du savoir. Au credo traditionnel « je sais donc je suis », les jeunes opposent un « je partage donc je suis » qui met l’accent sur la capacité à faire progresser et la réputation qui en résulte. Cette réputation résulte de la reconnaissance d’individus regroupés en communautés qui endossent alternativement les habits de sachants et d’apprenants.

En quelle génération parlez-vous ?

En conclusion, les concepts d’information, de sachant et de virtuel existent toujours mais ne recouvrent pas la même réalité pour les générations.

Autant de risques d’incompréhensions  dans les nombreux univers (école, entreprise, famille, etc.)  où cohabitent ces générations.

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