En ces temps de crise, les marketeurs ont à cœur de bien réussir la segmentation de leur marché.
La qualité de cette dernière conditionne la pertinence de la démarche commerciale associée au lancement d’un nouveau produit. Pas question, en effet, de s’adresser de la même façon aux “early adopters” de Manhatan, prêts à dépenser une fortune pour acquérir une nouveauté ou à une cible “famille nombreuse”, beaucoup plus préoccuppée par le rapport qualité-prix.
De ce point de vue, la cible “Génération Y” est particulièrement attrayante pour les entreprises et ce pour deux raisons :
- Sa taille est massive (13 millions de personnes en France, 70 aux Etats-Unis, 200 en Chine) et comparable aux baby-boomers qui eux, vont commencer à partir massivement en retraite dans le monde. Les entreprises rêvent de pouvoir relancer avec cette génération, des “blockbusters” mondiaux comme ce fut le cas avec la 2 CV ou le Vespa avec leurs parents .
- Il s’agit d’une cible d’avenir. Son pouvoir d’achat devrait en théorie augmenter de façon linéaire au cours des prochaines décennies. Les Y commencent à seulement à travailler mais représenteront vite une part importante des actifs. Aux Etats-Unis par exemple, la Génération Y représentera dès 2014 près de la moitié de la population active (source NASA)
La vidéo ci-dessous illustre ce phénomène et présente un exemple de maketing générationnel appliqué. Dans le contexte d’une réunion présentation de son nouveau modèle, “Kia Soul”, le constructeur automobile KIA présente sa compréhension de la Génération Y.
Comme vous le constaterez, c’est assez cliché et axé sur la GenY américaine mais il reste intéressant d’observer comment l’entreprise cherche à appréhender cette “nouvelle” génération.
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Rémi Renouleau on
Bonjour,
et merci pour vos articles que je trouve très riches.
Il y a aune question que je me pose:
vous dites: “Il s’agit d’une cible d’avenir. Son pouvoir d’achat devrait en théorie augmenter de façon linéaire au cours des prochaines décennies.”
De plus, on leur connaît ce côté “zappeur”, cette capacité à passer d’un sujet à l’autre,, à surfer.
La situation actuelle a-t-elle une influence sur ces comportements: frilosité, ou au contraire envie de surfer encore plus??
Ou est-ce encore trop tôt pour le dire?
Merci de votre analyse.
Merci pour votre commentaire Eric.
Il est difficile de se prononcer sur l’impact de la situation actuelle sur le comportement des Y car notre compréhension de la situation actuelle (en tous les cas la mienne) est limitée. Nous sommes donc contraints d’attendre et d’observer avant de tirer des conclusions.
A bientôt,
Sans vouloir être iconoclaste, je pense que la situation actuelle ne change pas
Bonjour,
et merci pour vos articles que je trouve très riches.
Il y a aune question que je me pose:
vous dites: “Il s’agit d’une cible d’avenir. Son pouvoir d’achat devrait en théorie augmenter de façon linéaire au cours des prochaines décennies.”
De plus, on leur connaît ce côté “zappeur”, cette capacité à passer d’un sujet à l’autre,, à surfer.
La situation actuelle a-t-elle une influence sur ces comportements: frilosité, ou au contraire envie de surfer encore plus??
Ou est-ce encore trop tôt pour le dire?
Merci de votre analyse.
Bonjour,
Je suis étudiant en science politique et je souhaite savoir s’il y a des travaux fait sur le comportement politique de cette generation Y.
Merci